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Photo du rédacteurJacques Guillou

Le Manager doit-il travailler à sa propre inutilité

Dernière mise à jour : 8 mai

Est-ce vraiment dans son intérêt? 👇



Un de mes collègues me disait qu'il a vu beaucoup de Managers accrochés à leur poste "comme des moules à leur rocher".

Cela m'a rappelé la question « A quoi sert un Manager», a "travailler à sa propre inutilité", selon l'un de mes anciens hiérarchiques.


Dans cette optique, a l'instar de la maïeutique socratique l'on amène les personnes de son équipe à se révéler à elles-mêmes et être capables de prendre des responsabilité.


Rien de tel pour permettre aux individus de s’approprier leur travail.

Il faut bien sûr mettre en place les procédures, les formations, pour voir ses troupes prendre le plus d’autonomie possible, au point de pouvoir s’absenter (vacances, congés maladie ou départ de la société) sans compromettre la bonne marche du service.


Il n'y a que des avantages : les individus s’approprient, s’identifient même à leurs tâches, ne comptant pas leurs heures pour réaliser leur objectifs, convaincus soit de progresser dans leur métier en acquérant de l’expertise, soit de participer à une œuvre exaltante.


Postulat de base : chacun a soif d’autonomie, de responsabilisation et peut être digne de confiance.

Malheureusement, l’expérience m’a montré que peu de salariés raisonnent en ces termes.


Dans « la vraie vie » j’ai plutôt rencontré des managers « accros » du pouvoir, se cramponnant d’autant plus à leur siège que les perspectives de survie à l’extérieure de la structure qui les avait promus étaient quasiment nulles. Et de l'autre côté peu de #salariés intéressés par les responsabilités.


Je demeure cependant convaincu par l'idée, il faut travailler à sa propre inutilité, car c’est la meilleure façon de retenir les talents en entreprise et de faire face aux coups durs. 😊


Ps : je vous renvoie également au sujet de "L'entreprise libérée" porté par Alexandre Gérard. "Le patron qui ne voulait plus être chef-Osez l'entreprise libérée" Éditions J'ai lu-2018

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